Voiture électrique : des frais de remise en état plus coûteux 

Électrique

Alors que les réparations engendrées suite à une collision sont plus onéreuses avec une voiture électrique qu’avec un véhicule thermique, l’usure des pneus est également beaucoup plus rapide sur un modèle zéro émission. Passage en revue des principaux éléments d’un véhicule électrique qui ont un impact budgétaire et environnemental dans le cadre d’une remise en état. 

Les voitures électriques connectées plus chères à réparer

Bardés de capteurs à la pointe de la technologie en matière de sécurité, les véhicules 100% électrique cristallisent les peurs lorsqu’ils sont impliqués dans une collision. 

Si un choc sur l’aile avant gauche peut par exemple perturber un capteur d’alerte de sortie de voie à l’arrière droit, une pièce doit ainsi être immédiatement remplacée avant de devoir être recalibrée. 

Achat voiture électriqueBien que toutes ces technologies permettent d’éviter de nombreux accidents, le coût des réparations après une collision reste conséquent. 

Selon une étude menée par l’entreprise américaine Mitchell qui développe des logiciels dans le domaine de la réparation automobile, les garages utilisant cette plate-forme (dont 25% aux États-Unis) confirment cette tendance. 

Ainsi, le coût moyen des réparations au troisième trimestre 2023 s’élève à 3 973 € pour les voitures thermiques accidentées contre 4 870 € pour les véhicules électriques (4 225 € en excluant les véhicules de la marque Tesla). 

Cette moyenne est en effet tirée par le haut par les modèles zéro émission du constructeur américain dirigé par Elon Musk dont les frais de réparation moyens atteignent 5 244 €. 

L’arrivée sur le marché de l’auto de nouveaux véhicules électriques plus abordables – et donc moins onéreux à réparer – comme la Dacia Spring, la Renault Twingo E-Tech ou la Citroën ë-C3 devrait mécaniquement contribuer à faire baisser ce coût moyen dans les mois à venir. 

L’usure prématurée des pneus de voitures électriques

Plus lourds que leurs alter egos thermiques en raison du poids de leur batterie (1.2 tonne pour une Renault Megane essence contre 1.6 tonne pour la version EV60 par exemple), les modèles électriques usent également plus rapidement leurs pneumatiques. 

Dotés de composés différents, d’une profondeur de bande de roulement réduite et de flancs renforcés, ces derniers ont en effet une vitesse d’usure et une propension aux dommages plus importantes. 

D’après les résultats d’une enquête réalisée par la société britannique Epyx spécialisée dans la gestion de flottes, les pneus de voitures de gamme électrique s’usent 26% plus vite que ceux des véhicules thermiques. Pneus

Avec une taille moyenne de 18.59 pouces (contre 17.40 pouces pour les modèles essence et diesel), ils doivent ainsi être changés au bout de 29 000 km (contre 40 000 km pour ceux des véhicules hybrides et 39 000 km pour ceux qui équipent les motorisations thermiques). 

Le coût moyen des pneus de remplacement – aux dimensions parfois originales – montés sur une voiture électrique est aujourd’hui de 238 € (contre 150 € sur un véhicule essence ou diesel). 

Néanmoins, le système de récupération d’énergie à la décélération (grâce au freinage régénératif) use beaucoup moins rapidement les disques et autres plaquettes de frein, ce qui contribue par ailleurs à une moindre émission de particules fines. 

Rouler en électrique permet donc de réaliser des économies en termes de consommation de carburant et présente des avantages environnementaux certains, mais les frais de remise en état – générés par leur technologie et leur type de pneumatiques notamment – demeurent encore supérieurs à ceux des modèles thermiques. 

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