Citroën lève le voile sur la C3 électrique  

Citroën ë-C3

En attendant son lancement prévu au printemps 2024 en France, Citroën vient de dévoiler les contours de la citadine électrique ë-C3. L’occasion pour la marque aux chevrons de promouvoir aujourd’hui le modèle qui sera commercialisé à partir de 23 300 € en entrée de gamme. Décryptage de la rivale de la future Renault 5 qui reprend la silhouette de la Citroën C3 indienne et sud-américaine. 

La nouvelle Citroën ë-C3 influencée par le concept Oli

Officiellement présentée le 17 octobre avec l’ouverture des commandes, la nouvelle Citroën ë-C3 s’apprête à être lancée dans le grand bain avec une version destinée au Vieux Continent.  

La citadine aux chevrons s’inspire du design de la nouvelle C3 destinée aux marchés émergents (Inde et Amérique du Sud), mais arbore des faces avant et arrière distinctes.  

À l’avant, on peut voir désormais le nouveau logo de la marque au centre de la calandre et les feux en C du modèle sont ouverts vers l’extérieur pour une signature lumineuse en forme de crochet. 

Avec sa garde au sol surélevée, la Citroën ë-C3 affiche une allure de petit SUV – 4.01m de longueur pour 1.75m de largeur et 1.57m de hauteur – et reprend certains éléments stylistiques du concept Oli. 

Le modèle 100% électrique mis à jour présente d’ailleurs des notions de polyvalence, de recyclabilité et de frugalité selon le directeur général de Citroën Thierry Koskas. 

Véritable 2 CV des temps modernes, le véhicule à l’habitacle minimaliste joue les gros bras avec des lignes géométriques inspirées du design industriel, mais les formes très carrées du showcar sont toutefois lissées pour la version de série. 

Outre sa refonte esthétique, la Citroën ë-C3 met également l’accent sur la facilité d’accès à bord avec une position de conduite rehaussée de 10 cm par rapport à la C3 précédente.  

Dès l’entrée de gamme (finition You), la citadine électrique est notamment équipée de radars de recul, du système d’aide au maintien dans la voie, de la reconnaissance des panneaux, de l’alerte attention du conducteur ou encore du régulateur de vitesse. 

Jusqu’à 320 km d’autonomie au volant de la Citroën C3 électrique

Sous le capot, la voiture électrique chasse sur les terres de la Dacia Spring avec sa toute nouvelle motorisation de 83 kW associée à une batterie lithium-ion d’une capacité de 44 kWh (batterie lithium-fer-phosphate installée sous la banquette arrière) et qui délivre une puissance équivalente à 113 ch.

Assemblée dans l’usine Stellantis de Trnava en Slovaquie, la version d’entrée de gamme du modèle offre jusqu’à 320 km d’autonomie en cycle mixte WLTP avec une recharge rapide de 20 à 80% en seulement 26 minutes (capacité de charge rapide en courant continu de 100 kW). 

Concernant la recharge en courant alternatif, un chargeur de 7 kW est inclus de base (4h10 de temps de charge) et un chargeur de 11 kW est disponible en option (2h50 de temps de charge). 

Sa plateforme e-CMP de nouvelle génération (multi-énergies) lui permettra par ailleurs de proposer des versions plus actualisées des moteurs essence PureTech de 83 ch et 110 ch (exit le moteur diesel BlueHDI de 100 ch). 

Citroën ë-C3 : un positionnement populaire sur le marché de l’auto

Tête d’affiche de la gamme du segment B chez Citroën, la version électrique de la compacte best-seller est vouée à répondre à la demande d’un marché à la fois plus abordable et européen.  

Contrairement aux constructeurs d’Europe qui se concentrent principalement sur des voitures électriques haut de gamme (hormis la Dacia Spring), cette stratégie vise à faire barrage aux véhicules électriques chinois (MG4, BYD Dolphin…).

Commercialisée dans sa version d’entrée de gamme à partir de 23 300 € hors bonus écologique (à hauteur de 4 000 € ou 7 000 € pour les ménages les plus modestes), la cousine de l’actuelle Peugeot e-208 entend ainsi rendre la mobilité électrique accessible au plus grand nombre. 

Une nouvelle ë-C3 à la mécanique moins généreuse et à l’autonomie réduite (200 km maximum) sera même proposée dès 2025 au prix de base de 19 900 € (sans déduction du bonus écologique) afin de “réconcilier l’électrique avec l’accessibilité”. 

La citadine électrique du constructeur français croisera néanmoins la route des futurs modèles Renault 5 (à partir de 24 900 €) et Volkswagen ID.2 (prix d’achat sous les 25 000 €) dont l’arrivée sur le marché est programmée en 2025. 

Les voitures électriques française et allemande seront toutes deux lancées avec la même ambition grâce à leurs 400 km d’autonomie en une seule charge.

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