Le 1er juillet 2025 marque un tournant pour les automobilistes français. Ce début d’été s’accompagne en effet d’une série de réformes qui auront un impact concret sur le portefeuille et les choix de mobilité des conducteurs. Bonus écologique revalorisé, hausse du prix des cartes grises dans certaines régions… Ces mesures, présentées comme des incitations à la transition écologique ou à l’équité budgétaire régionale, modifient le paysage automobile. Voici ce qu’il faut savoir pour anticiper ces changements et éviter les mauvaises surprises.
Bonus écologique : un coup de pouce plus généreux
Bonne nouvelle pour les futurs acquéreurs de véhicules électriques : le bonus écologique évolue favorablement à partir du 1er juillet. Grâce à un financement désormais assuré par les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) et non plus par l’État, l’aide est prolongée au-delà de la date initialement prévue, et son montant est revalorisé.
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Pour les foyers modestes (déciles 1 à 5), le bonus passe de 4 000 € à 4 200 €, une aide significative pour l’achat d’un véhicule plus propre.
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Pour les autres ménages, il grimpe de 2 000 € à 3 100 €, ce qui pourrait convaincre davantage d’automobilistes de franchir le pas vers l’électrique.
Les critères d’éligibilité restent les mêmes : le véhicule doit être neuf, coûter moins de 47 000 €, peser moins de 2,4 tonnes et afficher un score environnemental suffisant, basé notamment sur la production et l’empreinte carbone du véhicule. Cette mesure vise à cibler les modèles vraiment vertueux sur le plan écologique, en excluant certains SUV électriques trop lourds ou fabriqués dans des conditions peu durables.
Ce prolongement du dispositif a été officialisé par un arrêté publié le 17 juin, alors que les crédits budgétaires pour 2025 avaient été rapidement épuisés.
Augmentation du coût de la carte grise
Parallèlement, les conducteurs devront faire face à une augmentation du prix de la carte grise dans certaines régions. Plusieurs conseils régionaux ont décidé de revoir à la hausse le tarif du cheval fiscal, un
élément déterminant dans le calcul du coût de l’immatriculation.
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En Occitanie, le cheval fiscal passe de 54,50 € à 59,50 €, soit une hausse de 9,2 %. Résultat : une carte grise pour un véhicule de 10 chevaux fiscaux coûtera désormais 595 € au lieu de 545 €.
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En Bourgogne–Franche-Comté, la hausse est similaire, avec un passage de 55 € à 60 €, soit 600 € pour 10 CV.
Ces deux régions avaient déjà mis fin à l’exonération de taxe pour les véhicules électriques dès mai 2025, ce qui signifie que même les modèles propres ne bénéficieront plus d’allègement sur la carte grise. De plus, d’autres régions appliquent déjà ou s’apprêtent à appliquer le tarif plafond autorisé pour le cheval fiscal (61 €), ce qui pourrait généraliser les augmentations à l’échelle nationale.
Ce durcissement est motivé par des besoins budgétaires locaux, mais il soulève des interrogations quant à sa cohérence avec la volonté affichée de promouvoir des véhicules plus écologiques.
Carte grise numérique : vos papiers dans l'application
À compter du 30 juin 2025, la carte grise numérique devient disponible dans l’application France Identité, permettant aux usagers d’importer leur certificat d’immatriculation sur leur smartphone. Cette nouvelle fonctionnalité simplifie les contrôles routiers, ajoute un accès rapide aux informations à jour, et coiffe désormais les autres documents officiels déjà présents comme le permis de conduire et la carte d’identité numérique.
Les étapes sont simples :
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Ouvrir France Identité
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Cliquer sur “Ajouter un titre”
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Renseigner les numéros d’immatriculation et de formule
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Effectuer une lecture NFC de la carte d’identité pour valider l’importation











