Voitures radars : l’été sous haute surveillance

Voitures radars

En France, les voitures radars sont devenues un pilier de la politique de sécurité routière, notamment durant les périodes de fort trafic estival. Ces véhicules banalisés, capables de flasher en roulant sans être repérés, sont redéployés stratégiquement pendant les grands chassés-croisés de l’été. Depuis leur lancement il y a plus de dix ans, leur fonctionnement a évolué, tout comme leur nombre et leur mode d’exploitation. Focus sur leur rôle spécifique durant l’été 2025.

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Une flotte renforcée et redéployée pour l’été

RouteEn pleine période estivale, les voitures radars voient leur emploi optimisé pour surveiller les axes les plus fréquentés. Déployées depuis 2013, ces voitures ont été progressivement confiées à des opérateurs privés à partir de 2018, notamment en Normandie, puis dans d’autres régions comme le Grand Est ou les Pays-de-la-Loire. En 2024, 498 voitures radars étaient en circulation, avec un objectif de 300 véhicules à fin 2025, dont 250 confiés à des chauffeurs privés.

Durant l’été, ces véhicules sillonnent les routes en rotation dans plusieurs départements. Leur présence est particulièrement marquée sur les routes secondaires limitées à 80 km/h, qui concentrent environ 64 % des contrôles. L’État privilégie une stratégie de couverture mobile et discrète pour maximiser les effets dissuasifs, sans nécessairement augmenter le nombre d’engins sur les routes durant les week-ends de chassés-croisés.

Moins de contrôles, mais toujours plus de flashs en juillet-août

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les voitures radars n’augmentent pas forcément leur activité durant l’été. Selon L’Argus, juillet 2023 a compté 1 004 901 contrôles, soit une moyenne de 32 416 par jour, et août 975 553 contrôles (31 470/jour), en dessous de la moyenne annuelle de 35 349 contrôles/jour.

En revanche, les taux d’infraction restent élevés : 10,7 % des véhicules flashés en juillet et 9,5 % en août, ce qui représente respectivement environ 107 000 et 92 000 excès de vitesse constatés. Les voies rapides (110 km/h) affichent un taux d’infraction spectaculaire de 22 %, bien que ne représentant que 0,6 % des contrôles. Les voitures radars restent majoritairement actives en semaine, avec des pics d’utilisation les lundis et vendredis, en lien avec les départs et retours estivaux.

Perspectives post-été

Le déploiement massif des voitures radars pendant les vacances estivales relancetrafic la question de leur acceptabilité. Si leur efficacité technique n’est plus à démontrer avec une marge de tolérance fixée à 10 % au-dessus de 100 km/h (et 10 km/h en dessous), leur usage par des opérateurs privés suscite toujours le débat. L’été amplifie ces tensions, notamment dans les zones touristiques où les contrôles sont perçus comme une “chasse au vacancier”.

Pourtant, l’État assume pleinement ce dispositif, appuyé par un budget renforcé (34 millions d’euros alloués récemment pour de nouveaux véhicules) et une stratégie de contrôle optimisé. Les perspectives à la rentrée 2025 évoquent une montée en puissance des radars capables de détecter d’autres infractions que la vitesse, comme le non-port de la ceinture ou l’usage du téléphone au volant. De quoi rendre les retours de vacances aussi surveillés que les départs.

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